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Carnets de route "Peuples et Musiques"
SUITE ... Inde ............. Le 31 mars 2003

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écouter des extraits musicauxLe coin du musicien (termes utilisés parfois assez technique, nous consulter pour de plus amples renseignements)

NB: Une partie des informations citées ci-dessous sont citées d'autres sources Internet, aussi, si vous reconnaissez votre texte dans nos carnets et que vous voulez l'enlever, nous nous exécuterons immédiatement. En effet, plutôt que de reformulez maladroitement un texte déjà bien écrit, nous préférons le citer tel quel afin d'en garder toute la " saveur ".

PRESENTATION DES STYLES DE DANSE CLASSIQUE INDIENS :

Les danses classiques indiennes possèdent des règles très précises. Le danseur doit se dévouer corps et âme pour enfin parvenir à maîtriser son art, ce qui nécessite un entrainement régulier et rigoureux. Il existe 7 styles de danse classique. Toutes ces danses sont basées sur la mythologie Indienne et plus précisément sur les épopées des dieux Rama (contée dans le Ramayana), Krishna (contée dans le Mahabalath) et de Shiva. Elles sont réalisées afin d'honorer les dieux et les déesses Indiens (Shiva, Rama, Krishna, Durga, Amba, Khali,...). Elles peuvent être pratiquées par des filles ou des garçons. Parfois, les femmes se déguisent en hommes pour représenter un personnage mâle (par exemple Krishna). Parfois, c'est l'inverse qui se produit et les hommes se déguisent en femme. Principalement, les personnages illustrés dans ces danses sont des femmes, aussi y a t'il beaucoup plus de danseuses que de danseurs. Pour les représentations, les danseurs (danseuses) portent systématiquement des clochettes (appelées "Gumgharu", voir cet instrument) permettant de marquer chacun de leur pas par un signal sonore, et ce, en suivant toujours le rythme (ou "tâl") du morceau.
Traditionnellement, les danses dédiées aux temples (exceptée la danse Kathakali et la danse Kuchipudi) étaient pratiquées seulement en solo. De nos jours, ces danses ont évolués et sont maintenant pratiquées sur scène. De ce fait, elles peuvent être désormais effectuées en groupe.

Voici un détail des différents styles de danses Indiennes:

  • Kathak:
    Danse de cour pratiquée en groupe, originaire du Rajasthan et de l'Uttar Pradesh (nord de l'Inde). Ce style fut longtemps associé à une certaine forme de prostitution. Au cours des siècles, l'invasion musulmane a eu un sérieux impact sur cet art. En effet, beaucoup de souverains Moghol ont apportés avec eux des danseuses perses afin d'amuser leurs invités lors de spectacles de cour. Les principaux centres de la danse "Khatak" sont Lucknow et Jaipur. Ce style est étroitement lié avec la musique classique Hindouistanie. Khata en Hindi veut dire histoire; c'est une danse basée sur la mythologie Indienne et les rythmes des principalement dédiée au dieu Krishna. L'histoire est chantée (très souvent dans le style "thumrî"), le chant constituant un point de repère gestuel pour les danseuses. Pour l'accompagnement instrumental, on utilise le tabla (et/ou) le pakhawaj, le saranghi et l'harmonium (voir ces instruments). Les différents pas des danseuses suivent les rythmes du tabla (et/ou) du pakhawaj (voir ces instruments), ce qui nécessite une grande technicité (NB: le rythme (ou "tâl") peut être aussi chanté). Le saranghi sert à marquer les différents temps du morceau, ayant alors un rôle proche du métronome dans la musique occidentale. Enfin, l'harmonium est utilisé pour jouer la mélodie du morceau (ou "râga"). Pour les répétitions, on peut utiliser uniquement le tabla et le chant.
    NB: Certaines phrases figurant ci-dessus sont traduites depuis le livre "Ananta Nrityam" de Shri Bhaskar Menon et de Smt. Radha Bhaskar (gurus de l'école Mudra).

    Pour voir un extrait de ce style (école Kadamb), cliquez ici voir extrait vidéo
    La musique accompagnant la danse est jouée par 3 tablas et par la voix de la professeur de danse (chant rythmique dans le style "thumrî").
    Pour voir un autre extrait de ce style (école Nartan), cliquez ici voir extrait vidéo
    La musique accompagnant la danse est jouée par la professeur de danse (tattakali et voix (chant rythmique dans le style "Tumrli")). Cette danse présente le style "Thali", du nom du plat en métal sur lequel la danseuse effectue la danse.
    NB: Pour la scène, on préfère le Thalam au tattakali (voir cet instrument).

  • Manipuri: danse solo effectuée dans les temples, originaire de l'Inde du nord-est et qui tire son nom de l'état de Manipur (situé en bordure de la Birmanie). " Shiva et Parvati furent à l'origine de ce style de danse et, plus tard, le roi Bhagyachandra lui donna sa forme actuelle. Le style Manipuri comporte peu d'expressions faciale mais bon nombre d'"Angika Abhinaya" (ou expressions des membres. Se décompose en "Angas", membres majeur, "Upangas", membres mineurs et "Pratyangas", articulations. Les membres majeurs correspondent à la tête, aux mains, à la poitrine, à la taille et aux pieds. Les mineurs sont les yeux, les sourcils, le nez, les lèvres,...). Les mouvements sont gracieux et délicats, bien qu'exécutés avec puissance. Le "Manupuri" est considéré comme un art folklorique en raison de la spontanéité de son exécution. Pendant la frénésie de la danse et des battements de tambours, les danseurs et les percussions se fondent en une seule "entité tournoyante". Ce style de danse était à l'origine dénommé "Jogai", ce qui signifie "mouvements circulaires". Dans les anciens textes, ces mouvements circulaires sont assimilés à la rotation des planètes autour du soleil. Les danseurs Manipuri exécutent donc des mouvements circulaires dans le sens inverse des aiguilles d'une montre de manière à exprimer cette idée. " Explications ci-dessus traduites depuis le livre "Ananta Nrityam" de Shri Bhaskar Menon et de Smt. Radha Bhaskar (gurus de l'école Mudra).

  • Mohiniattam: " Littéralement Mohiniattam signifie "danse de l'enchanteresse". L'influence des styles "Kathakali" et "Bharatanatyam" est très perceptible, mais cela ne l'empèche pas d'avoir sa propre identité et personnalité. La position de base des pieds provient du style "Kathakali", mais tend plus de nos jours vers le style "Bharatanathyam". Pour définir le style "Mohiniattam", on peut dire qu'il a hérité du travail sur l'harmonie du "Kathakali" et, en même temps, de la géométrie des mouvements vifs de "Bharatanathyam". Par la qualité et la vivacité de son exécution, il fait parfois penser au style "Kuchipudi". Le riche Abhinaya du "Kathakali", avec sa douce grâce et délicatesse, enrichit cette danse et lui donna un sens plus dramatique. Les costumes, simples, ainsi que les bijoux sont typiques de la région de Kerala. Le charme de Mohiniattam réside dans le fait que ce style n'est pas trop chargé de connotations religieuses, mais est plus largement considéré comme un art laïc et social. " Explications ci-dessus traduites depuis le livre "Ananta Nrityam" de Shri Bhaskar Menon et de Smt. Radha Bhaskar (gurus de l'école Mudra).

  • Kathakali:
    Danse effectuée dans les temples, originaire de Kerala (sud de l'Inde) et dont la forme actuelle date d'environ 400 ans. Littéralement "Katha" veut dire histoire et "Kali", pièce. Les thèmes narrés sont toujours basés sur la victoire du bien contre le mal. Ces danses sont pratiquées en groupe avec différents personnages. Les personnages sont costumés et maquillés. Le maquillage indique le caractère du personnage. La couleur verte représente les "bons": "Pacha" pour les divinités (par exemple Krishna, Aguna ou encore Shiva (voir photo du costume représentant Shiva ci-contre), "Kathi" pour les rois et les héros. La couleur rouge représente les personnages arrogants et cruels (nota: certains "méchants" ont parfois des bons côtés. Ils portent alors un "Cathi" (sorte d'anneau) dans le nez). Enfin, le maquillage "Vella Thadi" (barbe blanche) représente Hanuma (le dieu singe) et "Karutha Thadi" (barbe noire) est utilisé pour les habitants des forêts.




























    Dans le "Kathakali", Il existe 9 expressions du visage (appellée Rassas) marquant les différents sentiments des personnages. La photo ci-dessus présente ces différentes expressions. En voici la liste (de gauche à droite et de haut en bas). "Shringara": amour, "Veera": bravoure ou fierté, "Karuna": sympathie, "Hasya": moquerie, "Croda": énervement, "Bhibatsa": dégoût, "Bhaya" ou "Bhayanaka": peur, "Adbhuta": merveilleux, "Shanta": sérénité. Pour maîtriser cet art, les danseurs doivent pratiquer pendant 6 ans à raison de 10 heures à 15 heures par jour. 1 heure est dédiée aux exercices de mouvements de yeux (mouvements latéraux, verticaux, en diagonales, en cercles,...), 1/2 heure pour le massage complet du corps de l'étudiant par le guru (maître). Celui-ci est débout et masse l'étudiant avec ses pieds (excepté pour le visage qui est massé avec les mains) (nota: Pour soulager l'étudiant du poids du guru, celui-ci s'accroche à un support.). L'apprentissage est si difficile que le guru Bhaskar Menon (voir photos ci-dessus) n'a que peu d'élèves.
    NB: Certaines phrases figurant ci-dessus sont traduites depuis le livre "Ananta Nrityam" de Shri Bhaskar Menon et de Smt. Radha Bhaskar (gurus de l'école Mudra).
    Pour voir un extrait de ce style (école Mudra), cliquez ici voir extrait vidéo
    L'accompagnement instrumental est le suivant: tanpura électronique et tattakali (voir ces instruments).
    NB: Pour la scène, on préfère le Thalam au tattakali (voir cet instrument).

    Pour bien comprendre les différentes subtilités de cet art, les spectateurs doivent avoir de bonnes connaissances en linguistique ainsi qu'en mythologie indienne. Heureusement pour nous, Smt. Radha Bhaskar nous explique au fur et à mesure de la prestation de son mari, l'histoire contée. Il faut savoir qu'il est assez difficile de présenter cet art en solo, le guru
    Bhaskar Menon étant alors obligé de jouer tous les personnages de la pièce simultanément. L'histoire présentée est la suivante: Le héros de l'histoire traverse un forêt. Durant sa marche, il tombe nez à nez avec un éléphant en train de manger. Notre ami s'arrête alors pour regarder la scène. Après son repas, l'éléphant s'endort. A ce moment, survient un anaconda qui attaque l'éléphant pendant sa sieste. L'éléphant se débat comme il peut, sans succès. Puis, un tigre arrive et attaque l'éléphant à son tour. Submergé, l'éléphant succombe à ses blessures et est mangé par l'anaconda. La morale de cette histoire est la suivante: lorsque des difficultés se présentent, elles arrivent toutes ensembles et il faut pouvoir les surmonter, c'est la destinée.
    Le passage présenté dans la vidéo montre l'éléphant en train de mourir, puis se faisant dévorer par l'anaconda.

  • Kuchipudi: danse en groupe effectuée dans les temples. Le nom "Kuchipudi" fait référence à la fois à un style de danse devenu prédominant depuis les années 50 et également au petit village reculé où il est né (situé dans le district de Krishna dans l'état de l'Andra Pradesh (sud de l'Inde)). Pour les répétitions, on utilise le Tattakali et, pour la scène, le Thalam (voir ces instruments), qui peut être accompagné par d'autres instruments (mridangham, harmonium, dhol (voir ces instruments),...). Il existe différents styles pour l'interprétation de ces danses. Le style "Nritta" est constitué par la danse accompagnée uniquement par les pas rythmés des musiciens et le Tattakali (ou le Thalam sur scène). Le style "Nrittia" est une poésie chantée qui suit un "raga" (mélodie) bien précis. Enfin, le style "Nitwa" est une sorte de pièce de théatre dansée, les personnages de la "pièce" chantent et dialoguent tout en dansant. Une des positions de base de cette danse s'appelle "Tribangui" en référence aux 3 "cassures" visibles sur le corps des danseurs (danseuses). Une au niveau du cou, une au niveau des hanches et enfin une autre au niveau des genoux. Une autre position de départ s'appelle "Nataraja" terme qui représente Shiva comme dieu de la danse (voir photo ci-contre). La danse est toujours précédée d'une salutation particulière appelée "Namaskar", le (la) danseurs (danseuses) joignant les mains successivement au dessus de sa tête (salut aux dieux), au niveau de sa tête (salut au Guru), au niveau de la poitrine (salut à l'audience) et enfin il (elle) touche le sol afin de remercier notre mère, la terre. Ces danses permettent de transmettre des histoires issues de la mythologie Indienne.
    Pour voir un extrait de ce style (école Mudra), cliquez ici voir extrait vidéo
    La musique accompagnant la danse est jouée par une chanteuse (fille du guru Bhaskar Menon), par un joueur de Mridangam (fils du guru Bhaskar Menon), par le tattakali joué par la guru Smt Radha Bhaskar (femme du guru Bhaskar Menon) et enfin par un tanpura électronique.
    NB: Pour la scène, on préfère le Thalam au tattakali (voir cet instrument), et on remplace le tanpura électronique par un original.

    Voici l'histoire correspondant à cette extrait: Un jour, une famille pria Shiva afin d'avoir un fils. Celui-ci apparaît alors et leur propose 2 possibilités: soit ils auront un fils stupide ayant une longue vie, soit un fils intelligent qui vivra uniquement jusque 16 ans. Ils choisissent la deuxième possibilité et appellent leur fils Markendé. Durant toute sa vie, Markendé fut complètement dévoué à Shiva. Lorsqu'il atteint l'âge de 16 ans, Iema (le dieu de la mort) est alors obligé de venir lui-même "chercher" Markendé, tant sa dévotion envers Shiva fut grande. Lorsque Markendé voit que Iema vient le chercher, il embrasse le linga de Shiva (symbole phallique représentant le dieu Shiva) avec ses bras. Iema envoie alors une corde pour prendre Markendé, mais, en même temps, il entoure le linga. Lorsque Iema commence à tirer sur la corde, Shiva s'énerve et chasse Iema. Shiva dit alors à Markendé qu'il vivra éternellement, gardant toujours l'aspect d'un garçon de 16 ans.
    NB: Dans le court passage sélectionné, on peut voir Shiva agissant comme le protecteur de Markendé contre Iéma.


  • Odissi:
    " C'est l'une des plus ancienne forme de danse de l'état d'Orissa (situé au centre-est de l'Inde). Le temple Jagannath est le lieu de naissance de ce style (apparus vers l'an 1100) et, de nos jours, ce lieu est considéré comme la source principale du développement de ce forme de danse. "Angika Abhinaya" (voir définition de ce terme dans la partie dédiée au style "Manipuri") est d'une importance capitale dans le style Odissi.




    De plus, de nombreuses poses sculpturales employées donnent à celle-ci une beauté additionnelle (voir photos ci-dessus). A l'origine, seules les danseuses appelée Mahiris avaient le droit de l'exécuter au sein du temple Jagannath, mais, depuis le 19ème siècle, les danseurs (connus sous le nom de Gotipuvas) ont commencés à apprendre cet art et à l'exécuter dans les temples. Ce style est, à la base, un art religieux, et les thèmes sont tirés de Geeta Gorinda et de Krishna Leela Tarangani. Les différentes postures employées sont appelées "Karno". Il faut également savoir que la musique employée et basée sur la musique classique Hindouistanie.
    " Explications ci-dessus traduites depuis le livre "Ananta Nrityam" de Shri Bhaskar Menon et de Smt. Radha Bhaskar (gurus de l'école Mudra).
    Pour voir un extrait de ce style, cliquez ici
    voir extrait vidéo
    La musique accompagnant la danse est jouée par un violon, un mridangam, un bansuri, un harmonium et enfin un chanteur. De plus, des clochettes "Chelangai" sont accrochés aux chevilles des danseurs.

    NB: ci-dessous, une remarque "invisible" que vous pourrez lire (en la mettant en surbrillance) seulement APRES avoir regardé cette vidéo.
         CE SONT TOUS DES GARCONS !

  • Bharatanatyam:

























    Danse solo effectuée dans les temples, originaire du Tamil Nadu (sud de l'Inde) et plus précisément du district de Tanjor. L'appelation "Bharatanatyam" se décompose de la manière suivante: "Bha" est issu de "Bhaw" qui veut dire Expression, "Ra" est issu de Raga qui signifie Mélodie, "Ta" est issu de "Tal" qui signifie Rythme et enfin "Natyam" veut dire Drame. Pour résumer, c'est un style de danse dramatique utilisant des expressions, une mélodie et un rythme bien défini. " L'art hautement cultivé du "Bharatanatyam" a été perpétré à travers les siècles par des professeurs de danses appelés "Nattuvanars", qui sont uniquement des savants ou des personnes très cultivées, ainsi que par des danseurs rituels appelés "Devadasis" dans les temples du sud de l'Inde. Il y a 4 types de "Devadasis":
    1) les "Rajadasis" dansent avant d'hisser le drapeau sacré au sommet du temple. 2) les "Alankara dasis" dansent lors des rituels ayant une portée sociale.
    3) les "Devadasis" dansent réegulièrement dans le temple.
    4) les "Swadasis" qui entrent en scène seulement pour des occasions bien spécifiques.
    L'apprentissage du "Bharatanathyam" durait alors 7 ans sous la tutelle des "Nattuvanars". Les quatre plus grands Nattuvanars de Tanjor, nommé respectivement Chinniah, Ponniah, Shivanandam et Vadivelu, ont crée le "Bharatanatyam" sous sa forme présente."
    Les poèmes, dans leurs formes traditionnelles, furent écrit en sanscrit. Cependant, certains d'entre eux sont désormais traduit en différents langages (Anglais, Hindi,Gujirati,...) afin de rendre cet art accessible à un public plus large.
    les explications figurant ci-dessus entre guillemets sont traduites depuis le livre "Ananta Nrityam" de Shri Bhaskar Menon et de Smt. Radha Bhaskar (gurus de l'école Mudra).
    Pour voir un extrait de ce style, cliquez ici voir extrait vidéo
    La musique accompagnant la danse est jouée par le professeur de danse (tattakali et voix. NB: Pour la scène, on préfère le Thalam au tattakali (voir cet instrument).

LES DANSES FOLKLORIQUES INDIENNES :
"Les arts folkloriques font partie, à part entière, de la vie en société. C'est la source principale de distraction dans les campagnes. Etant étroitement lié avec la nature, c'est un art simple, vigoureux et qui apporte la joie. Parmi ces arts folkloriques, les danses tiennent la position la plus importante car elles satisfont en même temps la vue, l'ouïe, et l'esprit. Les principaux facteurs pour la création de la danse sont l'amour, la guerre et la religion. Que ce soit pour les danses classiques ou folkloriques, la religion joue toujours un rôle essentiel. Sans la religion, ces danses seraient uniquement "animales" sans aucun fondement scientifique. Durant les festivals religieux ou sociaux, lorsque les gens se rassemblent et dansent dans la joie, cela s'appelle danse folklorique. L'Inde est un grand pays, avec une forte diversité de cultures, d'habillements et de nourritures. De ce fait, elle possède une grande variété de musiques, de costumes et de danses folkloriques. Lorsque les gens se réunissent pour des occasions chaleureuses, ils chantent, jouent du tambour et, inspirés par cette musique hypnotique, dansent dans la joie. La vie sociale constitue la source majeure d'inspiration pour ce type de danses. Qui a créé ces danses folkloriques, nous n'en savons rien, mais elles semblent comme la nature, qui s'est faite elle-même."
es explications figurant ci-dessus entre guillemets sont traduites depuis le livre "Ananta Nrityam" de Shri Bhaskar Menon et de Smt. Radha Bhaskar (gurus de l'école Mudra).



Styles folklorique du Gujarat: "Garba" et "Rass"
Les styles de danse "Garba" et "Rass", pratiquées traditionnellement
dans les villages du Gujarat 2 fois par an au cours des nuits de la "NAVRATI", festival religieux durant 9 nuits (No: 9, Ratri: nuit). Ce sont des danses rituelles (crées par Lord Krishna il y a quelque 3500 ans) servant à honorer Amba (ou Shakti (source de toutes les énergies)). Elles sont toujours effectuées en groupe. Les mouvements sont circulaires, suivant les mouvements de l'univers tel qu'ils sont décrits dans les védas. De nos jours, ce style de danse est aussi pratiqué sur scène au cours de spectacles; Les gestes utilisés ont quelque peu évolué tout en gardant une base traditionnelle, la musique reste la même. Durant la danse, les danseurs marquent le temps avec le pied droit. Le rythme (tâl) utilisé est toujours en 2/4 (il peut parfois doubler (4/8) ou quadrupler (8/16)).Il existe 2 styles de danses différentes. Une utilisant des baguettes (style "Rass", les baguettes sont appelées "Dandia", voir cet instrument) et une utilisant des clappements de mains (style "Garba"). Pour les répétitions, on utilise le dholak et principalement le Dhol (voir ces instruments). Pour la scène, on utilise l'harmonium (voir cet instrument) en complément.
Pour voir un extrait du style "Rass" (école Aavishkar), cliquez ici voir extrait vidéo
La musique accompagnant la danse est jouée par un harmonium, un mridangam, un dhol et un chanteur. Les baguettes utilisées par les danseurs sont appelées "Dandia" (voir cet instrument).

Le style Puralia, danses "Chau avec des masques" (Ouest du Bengale)
L'histoire narrée dans la danse à laquelle nous avons assisté s'appelle "Sita Swayamvar". Elle est tirée de l'épopée de Ramayan. Voici les grandes lignes de cette histoire:

Sita était la fille du roi Janak. Dans son enfance, alors qu'elle jouait avec une balle, celle-ci roula sous le lourd arc de son père. Sita porta alors l'arc et récupéra sa balle. Le roi Janak décida alors que sa fille se marierait uniquement avec un homme assez fort pour porter son arc. Lorsque celle-ci atteint sa majorité, le roi Janak organisa un "Swayamvar" (compétition en Hindi) afin de trouver un mari pour sa fille, le vainqueur de la compétition étant celui des prétendants qui serait capable de porter son arc. De nombreux rois furent invités à cette occasion mais aucun, à part Ram, ne parvinrent à soulever l'arc. Il devint donc l'époux de Sita.
Pour voir un extrait de ce style de danse folklorique, cliquez ici voir extrait vidéo

Dans cet extrait vidéo, on peut voir les différents rois se défier entre eux, réalisant des prouesses acrobatiques afin d'"impressionner" leurs adversaires. Après plusieurs tentatives infructueuses des différents rois, c'est le personnage de Rama qui parvient à soulever l'arc. On peut le voir sur la gauche, tout de bleu vêtu et tournant sur lui-même en portant fièrement le fameux arc.
La musique accompagnant cette danse est jouée par un Dhol, un Nagara, un hautbois Mukawina et un "chanteur" (poussant, la plupart du temps, des sortes de cris servant à soutenir la chorégraphie "anarchique" des danseurs).

PS : Il existe bien d'autres histoires contant les exploits de Ramayan et de Mahabharat.


ECOLES DE DANSES VISITEES PENDANT NOTRE SEJOUR A AHMEDABAD:

Nrityabharti performing arts
23 Gujarat society, near Suvidha Shooping Centre, Paldi, Ahmedabad - 380 007
Tel: 6603465 / 413465

Dans cette école, on enseigne le style de danse Bharat Nathium. La fondatrice de l'école, Smt Elakshiben Thakore, a formé, depuis 1960 (date de création de l'école), quelques 3500 élèves dont 600 ont effectués leur première danse solo sur scène. Ses disciples ont répandus son savoir aux USA, au Canada, en Nouvelle-Zélande et enfin au Japon. Elle est très populaire parmi ces étudiants pour son enseignement pointilleux. Elle n'enseigne pas seulement le Bharat Nathium à ses élèves, elle leur apprend aussi à confectionner eux-mêmes leurs propres bijoux. Pour sa contribution aux danses classiques Indiennes, elle a été récompensée par le "Triveni" à Baroda et par le "Gaurav Puraskar" du gouvernement du Gujarat en 1981. Se basant sur son apprentissage traditionnel de cette danse, elle a composé de nombreux poèmes et chansons en Gujarati, Hindi, Anglais et Marathi, rendant ainsi cet art accessible à un public bien plus large.

Kadamb center for dance & music
Parimal Gardens, C.G. Road, Ahmedabad - 380 006 INDIA
Email : kadamb@icenet.net - Website : www.kadamb.org
Dans cette école, on enseigne le Kathak, danse originaire du Rajasthan et de l'Uttar Pradesh (nord de l'Inde). Cette école fut fondée il y a 35 ans par Shrimati (ou Smt, Madame) Kumudini Lakiaha qui pratique cette danse depuis 50 ans (elle a gagné de nombreuses récompenses en Inde et d'autres pays pour sa contribution dans le domaine de la danse). Une enseignante de l'école, dénommée Sandia, nous reçoit très simplement et nous explique les principes de base de cette danse, tout en donnant une leçon à ces élèves. 3 tablistes (joueurs de tabla (voir cet instrument)) accompagnent les chants "rythmiques" (ou Thumrî) de celle-ci, pendant que les danseuses s'entraînent. Ces 3 musiciens sont gradués d'autres écoles et viennent afin d'aider les enseignants à donner leur cours. Lorsque les danseuses sont prêtes pour la scène (après 7 ans de pratique en moyenne), elles reçoivent un diplôme appelé "Rangmanch Pravesh". Leur pratique est loin de s'arrêter là, puisque la plupart des danseuses continuent de pratiquer cet art pendant de nombreuses années. Une débutant pratique la danse environ 1 heure par jour tandis qu'une danseuse "senior" doit effectuer 3 à 4 heures d'entraînement par jour. Tout le monde peut être accepté dans cette école, après un entretien préliminaire servant à tester les motivations des futures danseuses.

Aavishkar academy (Aavishkar veut dire découverte)
C/48 Swastik Society - Navrangpura - Ahmedabad - 380 006 AHMEDABAD
Tel: 079-6441625

Dans cette école, on enseigne les danses folkloriques "Rass" et "Garba". Pour l'apprentissage, les danseurs s'entraînent 3 fois par semaines durant 1 heure 30, et ce durant 4 à 10 ans. (se reporter à la présentation des danses folkloriques indiennes pour plus d'informations).

Mudra school of Indian classical dances
D/1, Sterling park (near drive-in) - AHMEDABAD – 380 052 – INDIA
Tel: 7431690 - Website: www.mudraperformingarts.com























Dans cette école, on enseigne le "Khatakali" (voir cette danse) et le "Kuchipudi".
Le "Khatakali" est enseigné par Guru Bhaskar Menon (voir photo, au centre) et le "Kuchipudi" par sa femme (voir photo, au centre), Smt. Radha Bhaskar. L'apprentissage du "Kuchipudi" dure entre 3 et 6 ans, dépendant de la progression des étudiants. La relève de cette l'école est déjà assurée puisque les deux enfants des fondateurs (voir photo) sont danseurs et musiciens; ils enseignent d'ailleurs au sein de cette école.

Maulik Dalal
Dans cette école, on enseigne le Kathak (voir cette danse). Principalement, ils utilisent le rythme "Tin Tâl", rythme à 16 temps. L'enseignement dure de 5 à 7 en fonction de la qualités des danseurs (danseuses). L'entraînement consiste en 2 séances d'une heure chaque semaine pour les débutant(e)s.

Nartan
Smita Shastri - 45 B, Swastik society, near Stadium - Circle Navrangpura - 380009 AHMEDABAD - T Fixe: (079) 26427165 - T Mobile: 9825529092
Dans cette école, on enseigne le "Kuchipudi" (voir cette danse). Nous avons pu y voir plusieurs "items" (ou parties), dont le "Thali" qui est constituée par une danse sur une sorte de plat en métal, la danseuse se déplaçant tout en dansant sur ce plat. Très impressionnant !

INSTRUMENTS RENCONTRES LORS DE NOTRE PASSAGE EN INDE:

Bansuri :
flûte en bambou constituant l'un des plus anciens instruments indiens. Instrument de musique populaire, elle n'a été utilisée pour la musique classique que récemment, obtenant ses lettres de noblesse avec des musiciens tels que Pannalal Gosh ou Hariprasad Chaurasia.
Techniquement limitée à deux octaves, la flûte présente de nombreuses difficultés pour l'exécution d'un râg : les glissandos nécessaires à son épanouissement sont difficiles à réaliser avec un instrument à vent.
Les glissandos sont réalisés ici avec un doigté spécial : le rapprochement des doigts vers les trous de la flûte; cette technique permet des glissandos de 6 notes. La flûte en bambou conventionnelle possède 7 trous positionnés sur les notes du that Kalyan (un des modes indiens). Les trous sont alignés sauf le dernier (décentré de façon différente pour les musiciens droitiers et gauchers). Certains flûtistes utilisent une clef pour boucher le dernier trou quand la flûte est particulièrement longue.


Gungru
:
clochettes attachées aux chevilles pour la danse, instrument traditionnel de l'Inde et du Pakistan. Utilisées par paires, elles sont faites avec du laiton ou du cuivre et fixées sur des bandes de cuir.



Harmonium:
instrument occidental adapté pour la musique Indienne, joué principalement en accompagnement du "Kyal", du "Thumri" et du "Qawwali" (genres poétiques indiens). L'instrument dispose de 42 touches blanches et noires correspondant au tempérament égale de la musique occidentale. Le musicien joue de sa main droite et active de sa main gauche le soufflet de l'instrument. L'harmonium dispose d'un nombre incroyable de sonorités, même pour les débutants ayant peu d'expérience. Ses sonorités douces et chaudes se mélangent parfaitement avec le chant, c'est pourquoi cet instrument est particulièrement adapté pour l'accompagnement des chants individuels ou en groupe. L'harmonium requiert peu d'entretien et possède un prix raisonnable. Chacun d'entres eux dispose d'un style et d'une sonorité unique, ceux-ci adoptant différents volumes et tonalités.


Mridangam:
Le mridangam est un tambour traditionnel oblong à deux côtés. Le fût de l'instrument est réalisé d'une seule pièce en tun (Cedrela tuna), ou en shisham (Dalgergia Sissoo). Evidé, le fût dispose de deux bouches de taille inégale, une petite qui génère les sons aigus, et une grande pour les sons graves. La paroi, épaisse de 2 à 3 centimètres, assure la stabilité du son dans les graves. La peau, posée sur la bouche aiguë ou dayan (droite en hindi car jouée par la main droite), dispose d'une pastille d'agglomérat ferreux (farine, poudre d'oxide de fer et amidon) qui permet l'émission d'harmoniques. La peau de la bouche grave est enduite à chaque nouveau concert d'une pâte de farine qui assure un parfait accord. Les deux peaux sont tendues, reliées l'une à l'autre par des sangles de cuir. L'étonnante musicalité de ce tambour vient de l'expression des "bols" ou frappes particulières des doigts des deux mains. Une vingtaine de bols suivent les structures poétiques du "dhrupad" (style musical savant de l'inde du nord essentiellement chanté ou interprété à la vichitra vîna).

Sârangi:
Le sârangî est une vièle à manche court. C'est l'instrument d'accompagnement de presque toutes les musiques de l'Inde du Nord, se retrouve sous de très nombreuses formes, y compris tribales. Il est traditionnellement l'instrument d'accompagnement du chant Khyal (style de musique de cour très répandue en Inde). Petit instrument à cordes de boyau, il est taillé d'un seul tenant (rectangulaire) dans un morceau de bois. Sa touche est dépourvue de frettes. Le chevalet repose sur une peau tendue sur la caisse. Si le concept de base du sârangî ne varie pas, la forme, l'accord des cordes, le jeu et le nombre des cordes sympathiques changent d'une école à l'autre et même d'une génération à l'autre dans la même école. Le sârangî "classique" dispose généralement de 3 cordes de jeu en boyau (qui sont touchées avec le bout de l'index et du majeur de la main gauche), d'une corde de rythme en bronze accordée sur la tonique aiguë, et de 11 cordes sympathiques placées sur deux chevalets plats et accordées sur les notes du râg. Enfin il dispose de 25 cordes sympathiques accordées sur toutes les shrutis (micro-intervalles) de deux octaves. Les 3 cordes de jeu sont frottées avec un archet (différent de l'archet du violon, la tension est convexe) tenu dans la main droite. Il est tenu droit sur les genoux.
Instrumentistes traditionnels : Ram Narayan - Sultan Khan - Ustad Nazim Ali Khan

Sitar :
Instrument à corde du nord de l'Inde. Sa caisse de résonance est constituée d'une calebasse. Le manche long est constitué d'une moitié de gros tuyau de bambou fendu dans sa longueur ou est taillé dans du tun (Cedrela tuna) ou du teck . Les cordes, mélodiques et rythmiques, passent au-dessus de frettes arquées comme des ponts et mobiles. Le jeu de la main gauche s'effectue à la fois en appuyant les cordes derrière les frettes, comme sur une guitare. On peut également les tirer latéralement pour modifier la hauteur lors de la vibration de la corde, où même exécuter un fragment mélodique sans changer de frette. Sous les frettes, et donc sous les cordes de jeu, passent des cordes dites sympathiques, dont les vibrations sont directement transmises par la caisse de résonance. La particularité du son du sitar indien réside dans le fait que le chevalet en ivoire, qui maintient les cordes à une certaine hauteur, est large et en pente douce si bien que la corde vibrante va "taper" en permanence sur la partie pleine et donner cet aspect de "parasitage métallique" du son.
Instrumentistes traditionnels: Ravi Shankar, Inde - Narenda Bataju, Inde - Pramod Kumar, Inde


Tabla:
Le tabla est l'instrument de percussion du Khyal, musique classique Indienne. Le tabla est une paire de tambours où chaque fut est joué par une main. Le tambour grave est joué par la main gauche, l'aigü par la main droite.
Le fut du tambour grave - le bayan - est fait en laiton ou en cuivre. Il peut produire plusieurs notes en variant la pression de la paume de sa main posée sur la peau. Le fut du tambour aigü - le tabla - est fait de tun (Cedrela tuna), de shisham (Dalgergia Sissoo) ou plus rarement de khaïr (Bois de Fer). Il est accordée à la tonique de l'instrument que le tabla accompagne. La peau de chaque timbale est en effet constituée de trois zones: la peau entière, une couronne de peau qui la recouvre sur sa périphérie, et une pastille centrale de pâte de riz mélangée à de la limaille de fer et à de la chaux. Les peaux sont maintenues et tendues sur la caisse par des lanières de cuir.
Instrumentistes traditionnels : Anand Kumar - Dildar Hussain, Pakistan - Zakir Hussain - Hussein Mohamed Ra'sho, Kurdistan - Anindo Chatterjee - Ustad Shaukat Hussain - Satin Singh - Ashiqali Hussein - Taha Muhammad Yehia Muhammad, Egypte -

Tanpura (ou Tambura):
Principal instrument d'accompagnement pour le chant et les instrument solo dans toutes les musiques classiques indiennes, le tanpura est un instrument dont toutes les cordes sont jouées a vide. Ses 4 cordes sont accordées PA SA SA SA, (dominante, tonique, tonique, tonique de l'octave grave). Le tambura est un instrument qui provient du tambur, un instrument proche du tanpura mais plus petit. Au XIXème siècle, cet instrument était plus petit que sa forme actuelle, car son résonateur principal est fait d'une calebasse, et que les grandes calebasse n'étaient pas disponibles en Inde. Le manche de l'instrument est creux et est utilisé comme résonateur central. Le corps de l'instrument est creusé dans du tun, (Cedrela tuna) ou du teck.
Le bourdon si caractéristique de cet instrument provient du chevalet plat le jawari, posé sur la table de résonance, qui augmente de façon importante le spectre des notes et lie la vibration des cordes entre elles.

Violon:
Le violon utilisé dans la musique classique indienne est la même que celui utilisé dans la musique occidentale. La plupart des musiciens confirmés jouent sur des violon Allemands du XIX ème siècle. Le musicien positionne son instrument d'une façon particulière : assis en tailleur il fait reposer le bout du chevillier sur son orteil, instrument est incliné à 45 degré. Le violon à été utilisé tout d'abord en musique carnatique puis il a progressivement remplacé le sarangi et le dilruba dans plusieurs écoles de khyal.



Dhol
:
" Le Dhol - joué dans les ensembles de musique populaire (par les femmes quand il est de petite dimension) - est un tambour horizontal, de taille moyenne, dont les deux peaux sont fixées par des lanières, tendues par des noeuds à glissière, ainsi que par une courroie entourant le corps de l'instrument. " Texte ci-dessus cité du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.





Tattakali:
Instrument utilisé pour les répétitions dans la plupart des écoles de danses indiennes. Il sert à donner la rythmique du morceau, servant alors de point de repère pour les pas des danseurs. Il est constitué d'une pièce de bois brut et de 1 ou 2 baguettes. Bien souvent, c'est le professeur de danse lui même qui l'utilise. Lors des représentations sur scène, on le remplace par le Thalam (voir video ci dessous), petit gongs entrechoqués afin donner le rythme.

Pour voir un extrait de Thalam (école Nrityabharti), cliquez ici voir extrait vidéo



Dandia (ou Thali)
:
Baguettes utilisées pour la danse folklorique Rass du Gujarat. Elles font partie intégrante de la chorégraphie de la danse. En effet, Les danseurs (individuellement ou par groupes de deux) les entrechoquent pour marquer les temps forts de la musique. De plus, ils les font très souvent tournoyer afin d'embellir la danse.







Nagara:
" D'origine Arabe, la Nagara - utilisée le plus fréquemment dans les temples et à l'occasion de cérémonies officielles - est une large timbale dont le diamètre varie entre 80 cm et 1 mètre (de gigantesques exemplaires mesurant près de 1,80 mètres de
diamètre et pesant environ 200 kg furent longtemps portés à dos d'éléphant); Le bassin est constitué de bandes de cuivre, de bronze ou de fer rivées ensemble. La peau est tendue par des lanières de cuir entrelacées et frappée au moyen de baguette recourbées. La sonorité de l'instrument est extrêmement puissante, et, lorsque plusieurs Nagaras sont joués ensembles, proprement assourdissante. " Texte ci-dessus cité du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.






Mukawina
:
Hautbois possédant sept trous, dont la sonorité est violemment criarde. Son timbre est beaucoup moins pur que celui du Chennaï (principal hautbois utilisé en musique indienne).

 

 

Santour: (ou sintour / cintour / sintour / sintoor / santoor /santur / santouri / satouri / santuri / chang / dulcimer / tsimbalu ( proche du cymbalon ou czymbalum hongrois / cimbal / cymbal / tsimbaly / tsambal / tsimbl, du kanklès d'Esthonie, du hackbrett suisse, du surmandal et du shantoor indien, du yang-qin chinois / khim au Kampuchea / dulcimer iranien). Connu dans le sud de la Russie et au Moyen-Orient. Il a également été introduit en Espagne. Instrument proche du qanoun, c'est vers le neuvième siècle de l'ère chrétienne que le santour va se différencier du qanoun. Le santour est l'ancêtre du clavecin et du piano. L'origine du santour ( cithare à corde frappées) remonte à l'époque sumérienne (entre 3500 et 2000 av JC ). C'est en Iran que le santour a pris sa forme la plus parfaite: une cithare trapézoïdale où 72 à 100 cordes métalliques fixes (4 par notes) sont tendues sur deux rangées de neufs petits chevalets ( kharak ) qui peuvent être mobiles. Les cordes les plus aiguës sont en acier, les plus graves sont en bronze ou en cuivre. L'étendue normale peut être de deux octaves et demi à trois octaves et, selon l'échelle modale utilisée, on accorde l'instrument au moyen d'une clef agissant sur les 72 à 100 chevilles fixées sur un des côtés du santour. L'instrumentiste frappe les cordes avec de fines baguettes de noyer, de néflier ou de buis, appelées mezrab (plectre) dont une extrémité est découpée de manière à permettre la préhension par les trois premiers doigts de chaque main, et l'autre extrémité, qui frappe les cordes, est légèrement relevée et peut être recouverte dans certains cas de feutre, imitant ainsi le son du piano. La note la plus grave est le Mi grave.
Instrumentistes traditionnels : Hossein Farjami, Iran - Madjid Kiani (Kiâni), Iran - Faramarz Payvar, Iran - Manushchehr Dhiahn Beglou, Iran - Habib Soma - Shivkumar Sharma - Ali Shaïgan ( Ali Shaigan ), Iran - Djalal Akhbari, Iran - Marta Manizade, Iran - Shivkumar Sharma, Inde - Omprakash Chourasiya, Inde.

Harmonica: "Eminemment populaire, l'harmonica est aujourd'hui considéré comme de médiocre intérêt musical: mais ses possibilités sont plus étendues qu'il n'y paraît de prime abord, et l'on peut amener le jeu de cet instrument - soliste ou en ensembles - à un remarquable degré de virtuosité. L'instrument classique est constitué par une boîte plate et rectangulaire, de bois ou de métal - de longueur variable: cette boîte est cloisonnée sur toute sa longueur en compartiments, ou "gravures", constituant autant de petits tuyaux à vent distincts. Dans le petit harmonica diatonique, chaque gravure contient deux anches libres métalliques, dont l'une réagit à l'expiration du souffle de l'instrumentiste et l'autre à l'inspiration - chacune produisant une note. L'harmonica chromatique, plus important, possède quatre anches par gravure: deux pour les notes naturelles, deux pour les transpositions (demi-tons chromatiques); c'est un bouton-poussoir latéral qui permet d'obtenir ces derniers; les petits modèles contiennent de dix à vingt anches, les grands modèles jusque cent vingt anches. Il existe des harmonicas à 6 faces comportant 6 instruments distincts - chacun jouant dans une tonalité différente." Texte ci-dessus cité du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.

Afficher les kilomètres parcourusKilomètres parcourus et détail des étapes.

3275,9 kilomètres au total parcourus en 59 jours et 42 étapes, dont 2435,9 km en vélo et 840 km en train.

29 Janvier :

Arrivée à Bombay. Attente pour récupérer les vélos. Nuit à l'hôtel. 25 km parcourus.

30 Janvier :

Visite de Bombay (quartier du fort). Passage à l'alliance française et à l'office du tourisme. Achat du guide pour l'Inde. Nuit à l'hôtel. 15 km parcourus.

31 Janvier :

Bombay centre-sortie de Bombay. 55 km parcourus. Nuit en bordure de route.

1er Février :

Sortie de Bombay-sortie de Kasa. 85 km parcourus. Nuit au bord d'un chemin.

2 Février :

Sortie de Kasa-Sortie de Pardi. 85 km parcourus. Nuit en forêt.

3 Février :

Sortie de Pardi-Sortie de Vesma. 83 km parcourus. Nuit en bordure de route.

4 Février :

Visite et repas au temple hindou Dada Bhagvan à Navagam. 68,5 km parcourus. Nuit en bordure de route.

5 Février :

Diarrhée aigüe pour Benoît. Visite chez un docteur. 5 km parcourus. Nuit à l'hôtel Asopalav à Ankleshwar.

6 Février :

Petite amlélioration de l'état de santé de Benoît. Repos et nouvelle nuit à l'hôtel Asopalav .

7 Février :

Visite de Bharuch. 78 km parcourus. Nuit derrière un restaurant.

8 Février :

Visite de Baroda. Rencontre avec Ringo. Le soir, cérémonie de mariage. 58 km parcourus. Nuit chez Suraw.

9 Février :

Baroda-12 km avant Nadiad. 60,4 km parcourus.

10 Février :

12 km avant Nadiad-Ahmedabad. arrivée chez Dipak, notre hôte Servas, et première nuit chez lui. 66 km parcourus.

11 Février :

Le matin, assistons à une cérémonie religieuse. En soirée, visite de l'école de danse Nrytyabharti. Nuit chez Dipak.

12 Février :

Le matin, visite de l'école de danse Kadamb. En soirée, visite de l'école Aavishkar. Nuit chez Dipak.

13 Février :

Le matin, visite de l'école Mudra. Dans l'après-midi, visite de l'école Nartan puis de Maulik Dalal. Soirée avec d'autres membres Servas.

14 Février :

Visite d'Ahmedabad. Bus pour Gandhinagar et visite du temple Akshardan, assistons ensuite au festival lok sanskruti melo.

15 Février :

Rédaction du carnet de route. Dernière nuit chez Dipak.

16 Février :

53 km parcourus. Nuit sous un porche devant un restaurant en bord de route.

17 Février :

Rédaction du carnet de route. 78,7 km parcourus.

18 Février :

Grosse pluie. Rédaction du carnet de route. Entrée dans le Rajasthan. 57,3 km parcourus. Nuit en bord de route.

19 Février :

Rédaction du carnet de route. 70 km parcourus. Nuit en bord de route, à 20 km d'Udaïpur.

20 Février :

Visite d'Udaïpur. 22 km parcourus. Nuit à l'hôtel.

21 Février :

Enregistrement de Rajesh Prajapat au Prem Musical Instrument. Nuit à l'Hôtel.

22 Février :

Visite du musée du City Palace. Visite au Bagore-Ki-Haveli (nous y retournons le soir afin d'assister à un spectacle de danses traditionnelles du Rajasthan). Nuit à l'hôtel.

23 Février :

Udaïpur-50 km avant Chittorgarh. 75 km parcourus. Nuit en bord de route.

24 Février :

50 km avant Chittorgarh-25 km avant Bhilwara. 80 km parcourus. Nuit en bord de route.

25 Février :

25 km avant Bhilwara-peu avant Rupaheli. Entretien des vélos, lessive... 71 km parcourus. Nuit en bord de route.

26 Février :

Peu avant Rupaheli-peu avant Srinagar. 88 km parcourus. Nuit en bord de route.

27 Février :

Peu avant Srinagar-95 km avant Jaipur. Petit détour par Ajmer (où nous y trouvons de la nourriture non-vegétarienne. Ca faisait longtemps !). 74 km parcourus. Nuit en bord de route.

28 Février :

A 95 km de Jaipur-10 km avant Jaipur. 85 km parcourus. Nuit dans un terrain en bord de champ.

1er Mars :

Visite de Jaipur (Iswari Minar Swarga Sal et Hawa Mahal). 16 km parcourus. Nuit à l'hôtel.

2 Mars :

Visite d'un temple à Chomu (à 30 km de Jaipur) avec 2 indiens rencontrés à Jaipur (pour la première fois, nous montons dans une voiture indienne (mieux vaut fermer les yeux!)). Rendez vous chez Amanat l'après midi où nous assistons à une répétition des jeunes formés par Amanat, puis à un spectacle donné dans un hôpital pour les malades du cancer. Nuit à l'hôtel.

3 Mars :

Visite du Central Museum. Après-midi chez Amanat et le soir, repas chez son oncle et sa tante. Nuit à l'hôtel.

4 Mars :

Après-midi chez Amanat. Le soir, nous assistons chez lui à la fin d'une cérémonie de mariage, puis aux manisfestations relatives à la fête musulmane Morom. Nuit à l'hôtel.

5 Mars :

Matinée chez Amanat. L'après-midi, Benoît se rend avec Ashok (frère d'Amanat) dans une boutique d'instruments; achat d'une sitar et de trois paires de tablas. Nuit à l'hôtel.

6 Mars :

Rédaction du carnet de route. Après-midi chez Amanat. Nuit à l'hôtel.

7 Mars :

Jaipur-peu avant Dubbi. Matinée chez Amanat, départ vers 14 h de Jaipur. 70 km parcourus. Nuit dans un champ.

8 Mars :

Peu avant Dubbi-40 km de Bharatpur. 90 km parcourus. Nuit en bord de chemin.

9 Mars :

40 km de Bharatpur-40 km d'Agra. Entrée dans l'Uttar Pradesh. 68 km parcourus. Nuit en fôret, bercé par les cris des paons.

10 Mars :

Arrivé à Agra. 47 km parcourus. Nuit chez Mr P.Krishna Gaur, membre de Servas.

11 Mars :

Visite des marchés d'Agra, non loin du fort. Nuit chez Krishna.

12 Mars :

Passage à un cybercafé. Mr Gaur emmène Julien faire la visite d'un de ses projet: il s'agit d'un village où vivent de pauvres gens, il y a déjà fait construire avec l'aide du gouvernement une école et une bibliothéque afin d'encourager l'éducation des jeunes. Le soir, nous préparons un repas "à la française". Au menu: cocktails, salades, pâtes à la carbonara et enfin crèpes. Nuit chez Krishna.

13 Mars :

Visite de la marbrerie de Krishna. Rédaction du carnet de route. Nuit chez Krishna.

14 Mars :

Visite de l'arrière du Taj. Planification itinéraire vers Orchha. Nuit chez Krishna.

15 Mars :

Agra - 7 km avant Dholpur. 47 km parcourus. Nuit dans un champ.

16 Mars :

7 km avant Dholpur - 20 km avant Gwalior. 59 km parcourus. Nuit dans un chantier.

17 Mars :

20 km avant Gwalior - après Bilaua. 40 km parcourus. Nuit en bord de route.

18 Mars :

Bilaua - 30 km avant Jhansi. Holi festival. 76 km parcourus. Nuit en bord de route (pluie pendant la nuit).

19 Mars :

30 km avant Jhansi - peu avant Orchha. A Jhansi, réservation des billets de train pour Agra le 21 Mars. 43 km parcourus. Nuit en bord de chemin.

20 Mars :

Peu avant Orchha- 8 km avant Jhansi. Visite d'Orchha (détour de 20 km avant de trouver la bonne route !). 55 km parcourus. Nuit en bord de route.

21 Mars :

Train Jhansi - Agra (240 km). Arrivée chez Krishna et réception du colis. Train Agra - Varanasi (600 km) en soirée. 40 km parcourus. Nuit dans le train.

22 Mars :

Arrivée à Varanasi. Ballade le long des ghats. 6 km parcourus. Nuit à l'hôtel.

23 Mars :

Varanasi - 35 km avant Ghazipur. 45 km parcourus. Nuit dans un champ.

24 Mars :

35 km avant Ghazipur - après Mau. Lessive, rédaction du carnet de route. 82 km parcourus. Nuit en bord de route.

25 Mars :

Après Maux - 25 km avant Gorakphur. 69 km parcourus. Nuit en bord de champ.

26 Mars :

25 km avant Gorakphur - 68 km avant Sunauli. Achat d'une pompe et d'une béquille pour Benoît à Gorakphur. 58 km parcourus. Nuit en bordure d'une bananeraie.

27 Mars :

68 km avant Sunauli - 18 km avant Sunauli. 50 km parcourus. Nuit dans un champ.

28 Mars :

18 km avant Sunauli - Poste frontière de Sunauli. 19 km parcourus.

Pour notre prochain carnet de route sur le Népal, rendez-vous à Katmandu dans 3-4 semaines !

Pour plus d'information, téléchargez notre fiche pays pour l'Inde:

Fiche technique fiche touristique fiche musicale
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Association Peuples et Musiques

A la rencontre des Peuples et des musiques du monde, Objectif Mongolie !