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Carnets de route "Peuples et Musiques.com"
A la rencontre des Peuples et des Musiques du monde, Objectif Mongolie !
SUITE ... Egypte ............. Le 29 janvier 2003

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Dans la première représentation à laquelle nous assistons, l'orchestre est constitué des instruments suivants (voir photo ci-dessous, ordre de gauche à droite): un rebaba, un nay, une zukra, une darboukka, un bendir, des cymbalettes, un autre bendir.






















Le principe de base du tournoiement [des derviches]vient des Mawlawis qui disent que le mouvement du monde commence à un certain point et finit à ce même point. Par conséquent, le mouvement doit être circulaire.

Quand un danseur Tanoura (derviche égyptien) tourne, il est comme le soleil et les danseurs autour de lui comme les planètes. Le danseur se déshabille au fur et à mesure du show et enlève alors 4 différentes "jupes". Leurs différents cercles symbolisent la succession des quatre saisons et leurs mouvement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et exactement identique au mouvement autour de la "Kaaba" (le temple sacré de la Mecque). Quand le danseur lève son bras droit et pointe son bras gauche vers le sol, cela représente l'union du ciel et de la terre. Quand il tourne, il est dit qu'il rentre dans une sorte d'état de transe, tentant alors de devenir lumière et d'aller au ciel."

Textes traduits de l'anglais depuis le site:
http://www.egyptiancastle.com/cafe/belly/tanoura/tanoura01.htm




























NB: Attention toutefois à ne pas faire la confusion entre les shows des Derviches égyptiens et ceux des derviches Turques. Leurs habits ne sont pas identiques et l'âme de la manifestation change d'un endroit à un autre. Ce show des derviches égyptiens n'est pas seulement une danse spirituelle et soufie (comme en Turquie), on peut aussi y voir une véritable démonstration de musique égyptienne, tourisme oblige. De cette manière, ces danses perdent un peu de leur aspect mystique mais, par contre, gagnent en qualité d'exécution (nombreux solos et jeux de scène très prononcés). De cette manière, elles sont accessibles à un plus large public.
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L'histoire du soufisme et des Derviches
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Le Soufisme fait partie de la religion Islamique de part sa nature comme une sorte de métaphysique transcendantale qui accepte toutes les religions comme une seule et qui est fondée sur l'universalité et le pardon inconditionnel. La branche mystique du Soufisme, largement pratiquée en Turquie, a débuté sous l'impulsion d'un homme appelé Mevlana Jalaluddin Rumi, célèbre pour l'établissement de la tradition de derviches tourneurs. Les derviches tourneurs trouvent leur origine au 13ème siècle de l'empire Ottoman. Les derviches, aussi connus sous le nom de l'ordre des Mevlevi, sont des soufis, un courant spirituel de l'Islam... Les derviches tourneurs constituent une sorte de cérémonie religieuse permettant d'accéder à la transe en pratiquant un art.

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La signification du mot Derviche
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C'est un mot Turc qui décrit certains soufis étant à l'aube de l'illumination, le mot Persan "Darwish" (derviche en Français, littéralement: le seuil de la porte) est accepté en Arabe.
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Texte traduit de l'anglais depuis le site: http://egyptianhomegate.bravepages.com/Dervish%20show.htm

Pendant le concert, seules les photos sont autorisées. Malgré tout, nous parvenons à enregistrer une partie du spectacle. Aussi, afin que vous puissiez profiter, vous aussi, de cette musique magnifique; nous proposons deux extraits du spectacles à télécharger. Messieurs du ministère de la culture égyptien ou encore artistes de la troupe El Tanoura, si vous considérez ces courts extraits comme un atteinte aux droits d'auteurs, contactez-nous par mail et nous les enlèverons immédiatement. Nous nous permettons cet "écart de conduite" afin de pouvoir illustrer au mieux les instruments que sont le Nay, la Zukra et le Tabla Baladi (dont nous ne disposons d'aucun autres enregistrements).
Ecoutez la flûte Nay accompagnée par 1 Darboukka, 1 Duff & 1 Rebaba: Ecouter (format MP3)
Ecoutez deux hautbois Zukra accompagnés par le Tabla Baladi: Ecouter (format MP3)

Peu après, grâce à une amie Française et à un des ces amis égyptiens, nous rencontrons Florent, un saxophoniste français résidant au Caire depuis 4 mois et se produisant avec diverses formations (les saxophonistes sont apparemment très demandés dans le milieu de la musique jazz égyptienne). Nous ayant invité chez lui, nous en apprenons plus sur ce musicien passionné. Celui-ci à "roulé sa bosse" plusieurs années à l'étranger, accompagné de son fidèle saxophone, et il a notamment passé 2 ans en Inde afin d'apprendre la musique indienne (apprentissage du chant, du tabla et même de Ragas indiens (voir page de présentation de la musique Indienne) au saxophone !)). Ce dernier a alors donné l'adresse de la famille de musiciens où il a appris la musique Indienne (Jaipur). Cela tombe très bien puisque le Rajasthan est justement sur notre itinéraire Indien !

Ensuite, il nous convie à venir voir deux de ces formations de "jazz arabe". Cela sort un peu du thème "musique traditionnelle" mais il est toujours bon d'avoir une idée sur l'évolution actuelle des musiques arabes. Le soir du 21 janvier, nous nous rendons donc au Jazz Club du Caire pour voir le groupe "West El Ballad". Afin de nous faciliter la tâche, nous dormons, ce soir là, à l'hôtel (pas évident de laisser les vélos devant le night-club!). Le concert n'a lieu qu'à 11 heure du soir et nous arrivons très en avance (9h15) au lieu dit. C'est alors qu'un heureux hasard nous permet de rencontrer la troupe Sayed Mansion qui, ce soir là, doit jouer pour une cérémonie de mariage se déroulant dans un hôtel tout proche.

Après un premier contact établit avec les musiciens (ils sont tous très gentils), nous sommes les témoins ébahis des festivités précédents le repas de mariage. C'est une véritable procession qui débute à l'arrivée des mariés. En effet, les 13 musiciens du groupe escortent, en musique, les mariés jusque la salle à manger de l'hôtel, tous les convives suivant derrière ce magnifique cortège. L'orchestre est composé de bendirs, de daffs, d'une trompette et d'une darboukka. De plus, certaines convives pratiquent le Ioulement (technique de chant synonyme de joie et de bonheur; la "recette" de ces chants est la suivante : voie de tête (ou de "Fausset") avec des mouvement latéraux très rapide de la langue dans la bouche). La procession dure environ 30 minutes, et ce, afin de réaliser les 100 mètres qui nous séparent de la salle à manger (voir photo d'une partie du cortège avec les mariés et les danseurs).

En effet, chaque nouvelle pièce est l'occasion pour les musiciens d'entamer un nouveau chant et pour les convives, de danser. Une fois arrivés à l'entrée de la salle à manger, les musiciens se retirent et les convives peuvent aller s'attabler. Les invités sont très gentils et ne voient aucun inconvénient à ce que nous les filmions durant cette cérémonie; bien au contraire, cela nous vaut des félicitations et nous sommes même invités à nous joindre à leur repas. Nous sommes malheureusement obligés de décliner l'invitation car nous avons rendez-vous avec Florent au Jazz Club.

Vous pouvez écoutez une partie de la procession en cliquant sur ce lien
: Ecouter (format MP3)



























Après avoir fait nos adieux aux musiciens du groupe, nous nous rendons au Jazz Club, où le groupe "West El Ballad" se produit. Le groupe de musiciens se décompose de la manière suivante: 3 guitaristes (dont 2 chanteurs), 1 bassiste (Ahmed), 1 chanteur (Hadam), 1 à 2 percussionnistes (bongos, djembé, darboukka) et Florent au Saxophone (Florent) (ci-contre, photo de Florent, d'un des percussionnistes et d'Hassat, guitariste solo; ci-dessous, photo d'un des guitaristes (Ismail), du percussionniste (vu à l'arrière plan) Ihab et des danseurs. Ces photos sont de qualité très moyenne du fait du peu de lumière à l'intérieur de la salle, mais aussi, et surtout, du fait du public survolté qui empêchait (c'est de bonne guerre) d'avoir un angle de prise de vue correct. Après un concert époustouflant mêlant jazz et musique arabe, nous terminons la soirée en compagnie des musiciens (ils sont très ouverts à la discussion et, grâce à Florent et au chant diphonique (cela leur a beaucoup plu, ils nous ont même invités à "taper le boeuf" au cours de leur prochain concert, un grand honneur vraiment ! (malheureusement, c'est le même soir où nous devons aller à l'opéra voir le groupe de Yehia Khalil, nous sommes donc obligés de décliner l'invitation), nous faisons plus ample connaissance. A la sortie du night club, non content de nous ramener en Taxi jusqu'à notre hôtel, ceux-ci nous invitent à une petite collation autour d'un verre.


Ensuite, à peine fatigués, deux des guitaristes du groupe (Hani et Hassat) nous jouent quelques compositions en acoustique. Finalement, c'est vers 5 heures du matin que nous rentrerons nous coucher ! Vraiment, quel soirée inoubliable ! Ces musiciens, bien que très talentueux, sont loin de se "prendre au sérieux". Ils possèdent une véritable passion pour la musique sous toutes ses formes. Des contacts vraiment enrichissants et motivants !

PS: ce soir là, tous les musiciens du groupe n'étaient pas présents, il manquait un percussionniste (Mizou) et un joueur d'Oud et de diverses flûtes (Ahmed). Si vous êtes intéressés pour les contacter dans l'optique d'échanges musicaux ou pour leur proposer un contrat (ils cherchent un producteur !), vous pouvez écrire un mail (en anglais SVP) à Ihab: ihab_a@hotmail.com.
Ecoutez un extrait instrumental (solo de guitare et de saxophone): Ecouter (format MP3)
Ecoutez un autre extrait d'une de leurs chansons: Ecouter (format MP3)
Le surlendemain, nous nous rendons à l'opéra voir Florent jouer avec le groupe "Yehia Khalil". Le spectacle, grandiose, nous permet de voir une autre aspect du "jazz égyptien". Le groupe se compose des instruments suivants: une guitare, une basse, une batterie, un saxophone, deux darboukkas, un daff, un qanoun et des congas (le joueur de congas utilise aussi d'autres instruments d'accompagnement rythmique: tambourin, cloche,...). Les morceaux alternent entre un style de jazz plutôt traditionnel (pour nous autres européens) et un style de jazz "oriental" (avec le qanoun et les darboukkas). Chacun des morceaux peut durer jusqu'à 15-20 minutes, le thème de base étant alors enrichit par de nombreuses parties solistes (tous les musiciens y passent, et avec quelle virtuosité!). Malheureusement, il n'est pas possible d'enregistrer ni de prendre des photos dans l'enceinte de l'opéra. Toutefois, Florent nous "fait cadeau" d'un des morceaux du groupe afin que nous puissions vous en faire profiter.

Ecoutez un solo de qanoun accompagné par 1 darboukka & 1 guitare: Ecouter (format MP3)
Ecoutez un solo de clavier accompagné par 1 darboukka & 1 guitare: Ecouter (format MP3)

 

GALERIES DE PHOTOS (LE CAIRE):

Pour finir, nous passerons donc 2 semaines au Caire, "courrant" sans interruptions aux 4 coins de la ville. C'est une ville assez fatigante, surtout lorsque l'on est à vélo. Toutefois, tout n'y est pas négatif puisque c'est ici que nous avons rencontré beaucoup de musiciens. Il faut juste s'habituer au fait que le silence n'existe pas ici, à part peut-être à 15-20 kilomètres du centre ville. En effet, beaucoup d'égyptiens sont de véritables maniaques du klaxons, ils klaxonnent même parfois lorsqu'ils sont tout seuls sur la route, d'autres sont plus occupés à faire de véritables mélodies que par leur conduite,.... Bref, c'est parfois fatiguant !
















Vues de la place Ramsès située en plein centre du Caire.
(On peut constater sur la photo de droite le très grand nombre de minibus traversant cette place)






Vue du Caire
depuis un des ponts surplombant la ville.



Photo du Caire prise à contre-jour (fin d'après-midi) aux environs de la citadelle.


Vue du Caire depuis l'un des ponts surplombant le Nil.

 

 

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NOTE SUR LES HAUTS LIEUX DU TOURISME EN EGYPTE.
Les lieux magiques comme Luxor ou encore Gyzah sont peuplés d'une foule d'égyptiens vivant uniquement du tourisme. Ceux-ci sont parfois assez pénibles, insistant sans relâche pour vous convaincre d'acheter un objet ou un service (guides, conducteurs de calèches, commerçants du souk, ...). Aussi, pour éviter un stress bien inutile, il faut faire l'effort de sortir de ces lieux touristiques pour enfin rencontrer les "vrais égyptiens", ceux qui ne pensent pas a votre porte-monnaie et qui sont vraiment serviables et chaleureux ! Parfois pas besoin d'aller bien loin; 200 mètres suffisent... Cependant, si vous avez tout de même besoin d'eux (traversée du Nil, achats divers, ballades en calèches, à dos de dromadaires...), il vous faudra négocier afin d'obtenir un bon prix. Au départ, on n'est un peu désorienté et l'on n'ose pas négocier mais ici en Egypte, tout se marchande, même le prix du thé dans un café.

TECHNIQUE DE MARCHANDAGE (utile uniquement dans les lieux touristiques):
Notre technique est toute simple:
- si vous connaissez le prix réel de l'objet ou du service, vous devez tout d'abord faire l'intéressé, demandez ensuite le prix "Bikam dee ?" ("combien pour ceci ?") puis il vous reste à annoncer la couleur. Vous dites donc le prix qui vous intéresse et n'en changez sous aucun prétexte. Si vous voyez que la négociation n'avance pas ou peu, pour éviter de perdre trop de temps, clore la négociation en disant "la, choukrane, râ-lee !" ce qui veut dire "non merci, c'est cher". Ensuite, vous vous en allez. Soit le vendeur vous rattrape "en courant" et accepte votre prix (cette technique marche presque à tous les coups, parfois même, sans le faire exprès. Par exemple, au souk de Luxor, alors que nous examinions une Rebaba avec aucunement l'intention d'en acheter un (trop volumineux) le vendeur a diminué le prix environ 6 fois consécutivement, le prix passant alors des 65 pounds annoncés au départ à 20 pounds !) soit vous faîtes jouer la concurrence. Si vous êtes las de négocier, vous pouvez parfois accepter un prix quelque peu supérieur par rapport au prix réel; certains égyptiens préfèrent en effet ne rien vendre plutôt que vous céder la chose au même prix que pour les égyptiens.
- si vous ne connaissez pas le prix réel de l'objet, vous pouvez le demander à un égyptien EXTERIEUR au commerce ou observer une négociation entre égyptiens. Si vous n'y arrivez pas, utilisez la même stratégie que celle cité précédemment en fixant au minimum un prix 2 à 3 fois moins cher que celui annoncé. Enfin, si cela ne marche vraiment pas, faites des concessions et augmentez un peu votre offre, cela pourra relancer favorablement la négociation. Maintenant, c'est à vous de "jouer" !

Deux derniers trucs:
- apprendre les vrais chiffres arabes. En effet, ceux utilisés en Egypte sont écrits avec des caractères différents. Vous trouverez leur transcription dans n'importe quel guide de voyage ou encore sur certaines plaques d'immatriculations. Une fois appris, vous aurez beaucoup moins de difficultés à connaître le prix réel des objets à acquérir.
- apprendre à compter en arabe (au moins jusque 10).

BONUS TRACK: En Tunisie, Amir le percussionniste (voir carnet de route correspondant) nous a joué différents rythmes de musique arabe, et plus, particulièrement, en plus des rythmes traditionnels Tunisiens, le rythme égyptien. Vous pouvez écouter Amir (à la darboukka) jouant un rythme égyptien enchaîné avec un rythme d'Arabie SaouditeEcouter (format MP3)

 

 
écouter des extraits musicauxLe coin du musicien (termes utilisés parfois assez technique, nous consulter pour de plus amples renseignements)

NB: Une partie des informations citées ci-dessous sont citées d'autres sources Internet, aussi, si vous reconnaissez votre texte dans nos carnets et que vous voulez l'enlever, nous nous exécuterons immédiatement. En effet, plutôt que de reformulez maladroitement un texte déjà bien écrit, nous préférons le citer tel quel afin d'en garder toute la " saveur ".


DEFINITION :
Raks Sharki : genre de musique et de danse traditionnellement interprété dans les mariages, notamment en Egypte, mieux connu en occident sous le nom de " danse du ventre ".

Voici notre analyse sur la musique Saïdi:
La musique des groupes Saïdis que nous avons pu enregistrer se décomposent de la manière suivante:
Aspect rythmique : le daff et/ou le bendir, accompagné par une darbouka utilisant diverses ornementations en plus de la rythmique de base (roulements de doigts, sons claqués ou encore bien d'autre effets (voir solo de darbouka au format DivX)).

Aspect mélodique
: une ou plusieurs rebabas accompagnées par un ou plusieurs chanteurs. Dans un contexte où il y a plusieurs rébabas, il y a diverses configurations possibles:
- tous les joueurs jouent la même mélodie (cf famille_abou_sadate.wav).
- il y a un joueur soliste accompagné par les autres joueurs, ceux-ci suivant la ou les notes principales de la mélodie sous forme de notes longuement tenues et répétées en boucle, ceci forme une sorte de bourdon permettant de soutenir la mélodie (l'archet étant toujours en mouvement).
Enfin, on peut noter que pour marquer un temps de pause dans le morceau, les percussionnistes s'arrêtent de jouer et toutes les rebabas jouent en boucle des notes longuement tenues. Cette pause peut durer 2 secondes ou plus selon le bon vouloir des musiciens. Pour finir ce temps de pause, deux possibilités :
- un "appel" (point de repère pour tous les musiciens) est effectué par un joueur de rebaba ou par les percussionnistes, le morceau reprenant alors de plus belle.
- la mélodie est reprise par un rebaba en soliste tandis que les autres continuent à jouer le bourdon en boucle. Durant ces passages, le soliste peut alterner chant et rebaba.

Voici un descriptif des différents instruments joués par la famille Abou Sadate et le groupe du Rural Home:

Rebaba ( Rebec / rebab / rbâb / rababe / rababa / rabab) origine: Perse, Iran. Ancêtre du rebec européen. Le terme rababa (rabab, au pluriel) d'origine persane, désigne une vielle à archet à caisse monoxyle (fabriqué, taillé dans une seule pièce de bois) avec un manche à une ou deux cordes (Ré - La) en boyau dont la morphologie peut varier selon les différentes régions du monde musulman où l'instrument s'est répandu. Le terme "rabab" se retrouve jusqu'en Malaisie et s'est introduit également dans l'occident médiéval pour devenir le rebec des troubadours. L'instrument existait déjà sous sa forme la plus rustique chez les arabes de la Djâhilîya (période pré-islamique); c'était le rababa-al-chaër, la vielle monocorde avec laquelle le poète devin de la tribu soutenait la parole rythmée de ses improvisations. Le rababa égyptien ("rabâb al-maughanni" ou violon du chanteur; voir photo ci-contre) est composé d'une caisse de résonance faite d'une noix de duna (sorte de noix de coco; fruit d'une famille de palmiers égyptiens) décalottée tendue d'une peau de poisson, et fixée sur un long manche cylindrique en bois de manguier prolongé d'une tige de fer. Les deux cordes de crin de cheval généralement accordées à la quarte sont tendues par des grosses chevilles de bois vissées latéralement sur la partie supérieure du manche. Elles sont frottées par un grand archet tendu également d'une mèche de crin. Le chevalet est constitué par un morceau de canne à sucre posé sur la peau (on peut ainsi aisément le déplacer pour modifier la tension des cordes). Pour faciliter la glissement de l'archet sur les cordes, on utilise une sorte de résine solide que l'on applique en la frottant sur les cordes et sur l'archet. Cet instrument peut être décoré de différentes manières: dessins sur le manche, "joyaux" en verre sur le chevillier,...
Mode de jeu: l'instrument se tient verticalement, légèrement à l'oblique - la pique placée sur un genou (debout, on place la pique sur la cuisse). La main droite manie l'archet tandis que la gauche plaque les accords. On notera que la pique d'appui permet de faire pivoter l'instrument autour de l'archet; ce dernier restant fixe.
Instrumentistes traditionnels: Metqâl Quenanoui Metqâl, El Karnak, Egypte - Chamandi Tewfick Metqâl, El Karnak, Egypte - Mohammed Mourad Metgali, El Karnak, Egypte- Ibrahim Alouane Jerad - Abd al Krim al Rayis

Tabla : nom de la darbouka dite "égyptienne" en arabe; C'est une percussion en fonte d'aluminium qui a la forme d'un gobelet à base ouverte. La peau de l'instrument est en plastique et son système de tension est très simple (et très pratique) puisqu'il s'agit d'un cerclage de la peau avec des simples vis (avec une clé Allen) à serrer.
Mode de jeu : "la darboukka est portée sous l'aisselle gauche (ou sur la hanche), lorsque l'exécutant se tient debout; s'il est assis, l'instrument est posé sur la cuisse. La frappe se fait à mains nues, alternativement au centre de la peau (avec la main droite) pour les battements sourds - appelés "Doum" -, et sur les bords (avec la main gauche) pour les battements clairs et sonores - dits "tak". Un jeu subtil des paumes et des dix doigts permet, en outre, de rythmer les temps forts et faibles - selon les règles strictes des formules musicales traditionnelles; la sonorité est courte, sèche et pénétrante; certains joueurs atteignent parfois une rare virtuosité." Texte cité du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.
Instrumentistes traditionnels : Abdel Khalek Assan - Abd al Ahad Amri, Maroc - Saïd Mohammed Aly, El Karnak, Egypte - Burban Öcal, Turquie - Ekrem Bagi, Turquie - Neil Sparkes - Rafiq Rouissi.

Daf : "Le daf est un tambour sur cadre à une membrane, appelé communément tambourin. Son diamètre est d'environ 30 cm. Le cadre, pas très haut, est muni de cinq paires de cymbalettes : celles-ci sont placées dans des fentes pratiquées sur le cadre à équidistance les unes des autres. Il existe toutefois des daf sans cymbalettes. Des incrustations ornent le cadre. La membrane est en peau de chèvre. Le daf est fréquemment confondu avec le "riqq", qui est également un tambour sur cadre de taille plus petite et muni de dix paires de cymbalettes .
Mode de jeu: On tient généralement le daf dans la main gauche et on le frappe de la main droite.
Tout en jouant, on secoue l'instrument pour faire sonner les cymbalettes. Le musicien peut également frapper le daf sur son propre corps.
Répertoire:
Dans la période pré-islamique appelée Djahiliya (jusqu'au VIIe siècle), les tambours sur cadre étaient réservés exclusivement aux femmes. Cette coutume remonte à une époque très ancienne en Egypte et chez les Hébreux. De nos jours, le daf est employé pour accompagner les danses des femmes, en particulier dans les grandes villes. En Egypte, il est aussi lié à la musique religieuse et aux cercles mystiques. Sa présence est courante dans l'accompagnement des chanteurs (les maddâh-s) au cours de cérémonies dans lesquelles la percussion participe à la création d'un état de transe lié au rythme." Texte cité du site CD-ROM Musique.




Bendir ( abendair, abendaïr) Origine: Afrique du Nord. Tambourin à usage profane ou religieux (chez les soufis principalement), apparenté au tambourin, au riqq (tambourin arabe égyptien). Constitué d'un cadre circulaire en bois de 40 à 60 cm de diamètre sur lequel une peau (en plastique ou en peau de chèvre ou de brebis) est tendue. Le bendir est à mi-chemin entre le tambourin et la caisse claire. Il ne comporte qu'une seule face de percussion. Le cadre, haut de 10 cm environ, est percé d'un orifice dans lequel l'exécutant introduit le pouce de sa main gauche pour maintenir l'instrument vertical. Certains bendirs possèdent, tendus sur la peau, trois fils perlés pour augmenter la résonance de la peau et lui donner un timbre caractéristique voisin de la caisse claire de batterie.
Instrumentistes: Houria Aïchi ( Berbère, Aurès Algérie ) - Adel Shams el Din - Burhan Öçal, Turquie.


NB: cet instrument est aussi appelé Daff en Egypte (d'après les musiciens du groupe du Rural Home).

DEFINITION :
musique soufi : se dit de la musique pratiquée par un courant mystique de l'islam qui utilise cette expression artistique comme chemin d'accès à l'extase.

Voici un descriptif des instruments rencontrés lors du concert-show "El Tanoura" se déroulant à la citadelle du Caire:

Zukra ou Mizmar. Origine: Egypte, zurna turque / zourna, sournay, surney /. Equivalent indien : shanaï / sahnaï / surnaï / nagasvaram (pavillon métallique) / sona (Chine), sralay (Kampuchea), pi nai (Thaïlande). Sopile ( Yougoslavie ), surnaj ( Tashkent ), tiple (Espagne ), bombarde, chalémie (France), piffaro (Italie ), tarogato (Hongrie), alghaita (Niger), Auloi (Grèce du Vème siècle av J.C.), tibia en os (Rome antique).
Instrument à vent à anche double de la famille des chalémies primitives (ancêtre du hautbois en France) s'apparentant à un hautbois populaire. Une certaine variation de facture et une terminologie confuse existe dans de nombreux pays ayant subi une influence plus ou moins prononcée de la culture islamique. En Egypte, essentiellement trois types de cet instrument, chacun d'une longueur et d'un registre différents sont utilisés: le petit sîbs, le grand telf et le chalabîya ou mizmar sa'idi de taille moyenne. Les joueurs de mizmar en Haute Egypte, nommés communément "zoummarin" jouent généralement au nombre de trois soutenus rythmiquement par le "tabla baladi" (voir description ci-dessous) sorte de grosse caisse de résonance à double membrane, donnant souvent son nom à cette formation.

Facture : "le Zorna Turc est composé d'un tuyau conique en bois dur (souvent de jujubier). L'anche double en roseau, ou faîte d'un tige de maïs, s'adapte à la partie supérieure du tube qui comporte également un large disque de métal, ou en os [...]. Ce tube se termine par un pavillon en bois (parfois métallique) qui peut s'évaser comme celui des trompettes ou des cors; il peut être également démontable: les deux parties sont alors reliées par un chaînette à laquelle sont ordinairement suspendus des accessoires (par exemple, des anches et des outils de la fabrication). Il est enfin percé de 6 à 8 tous antérieurs plus un trou postérieur, sa longueur variant entre 30 et 40 centimètres."


Mode de jeu
: "Le zorna donne approximativement un gamme diatonique, dans un registre variant selon la taille de l'instrument; l'étendue peut être d'une octave et demi, atteindre parfois deux octaves. L'instrument est tenu de face; l'anche double se trouve profondément enfoncée dans la bouche. Les lèvres de l'exécutant ne pincent pas cette anche mais prennent fortement appui contre le disque fixé juste en dessous: d'où une technique d'émission qui permet de produire le son sans aucune interruption; l'air est dosé dans le hautbois de telle sorte que; par aspiration simultanée du nez, un volume d'air constant se trouve maintenu dans la bouche (voir photo ci-contre; joues du musiciens très gonflées afin de constituer la réserve d'air nécessaire pour pouvoir maintenir le son pendant l'inspiration par le nez). . La sonorité est puissante, le timbre souvent criard et violent." les 2 textes ci-dessus sont cités du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.

Cymbalettes: "Les cymbales sont formées de deux plaques métalliques circulaires - plus ou moins concaves -, que l'on met en vibration par entrechocs; elles sont de tailles variables - des grandes cymbales que l'on tient de chaque main à celles, très petites, que l'on porte aux doigts." (voir photo ci-contre)
Origine: "Les cymbales ont une origine asiatique. Il semble que leurs ancêtres furent des petits disques de Bronze datant du 3ème millénaire avant J-C; Découverts au nord-ouest de l'Inde; ils servaient probablement de signaux sonores."
les 2 textes ci-dessus sont cités du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.



Nay, ney turc, ney iranien, nei (Azerbaïdjan), gasba, qasba, guesba, fahal, jawak, awada (Maghreb), shabbaba, shbiba, lula (Iraq), blil, blur, blul (Arménie), kaval (Turquie), floyera, kavali (Grèce), cavalli (Albanie), kaval, shupelka (Macédoine), caval (Bulgarie), tilinka (Ukraine, Roumanie), shamshal (Kurdistan), kawwala, suffara, gharb (Egypte), pelul, vamsha (Inde).
Ne pas confondre avec le naï roumain qui est une flûte de Pan.
Flûte en roseau comportant généralement sept trous. L'embouchure est constituée par une des extrémités de la flûte taillée en biseau. L'insufflation se fait sur le bord terminal. Il existe différents types de nay qui diffèrent de par leurs embouchures qui peuvent être fabriquées dans des matériaux divers (ivoire, bois, corne, plastique). Le nay est, en Turquie, le principal instrument des mevlevi (derviches tourneurs) et remplit une fonction sacrée au sein de certaines confréries; il n'en figure pas moins dans la musique profane savante, où il accompagne les chanteurs en hétérophonie. " [Le nay] est un instrument exclusivement réservé au hommes. Il existe, toutefois, dans la musique populaire, une infinie variété de Nay - de facture généralement fruste et empirique -, dont les plus courants portent le nom de Suffâra (Egypte), de Gasba (Afrique du Nord) ou de Kaval en Turquie. Les dimensions et le nombre de trous sont très variables."
Texte ci-dessus cité du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.
Instrumentistes: Joseph Abi Doumet (Liban), Stephane Gallet, Iyad Haïmour (Syrie), Hussein Omoumi (Iran), Louis Soret




Tabla Baladi : "Sous le nom de Tabl-Dahal en Iran, Tabl-Davul en Turquie [et Tabl-Baladi en Egypte] figure un large tambour cylindrique à deux peaux généralement lacées; il en existe de différentes hauteurs, mais les plus courants ne dépassent guère 40 cm." Cet instrument est destiné à un usage populaire uniquement. Il est [...] porté transversalement à l'aide d'une lanière passée derrière la nuque, frappé d'un côté avec une baguette et de l'autre à main nue [ou avec une baguette plus large] (alternance de coups sourds et clairs)." Texte ci-dessus cité du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.
NB: en arabe, Baladi veut dire 'de ce pays', c'est à dire que la musique baladi puise son inspiration dans la tradition musicale du pays.




Qanoun
: (qanum / qânûn / ganun / ganoun / kanoun / kanun ). Du grec Kanon = règle. "Voué à l'exécution de la musique savante traditionnelle arabe, c'est un instrument virtuose dont le jeu s'avère extrêmement difficile: il peut être soliste, s'intégrer dans un ensemble, ou accompagner le chant classique - les meilleurs "Kanounistes" étant ceux qui répètent fidèlement les improvisations vocales; [...] il est généralement pratiqué par les hommes, plus rarement par les femmes."
Facture : Le kanoun possède une caisse de résonance en bois, plate et trapézoïdale, dont l'un des côtés forme un angle d'environ 45°; l'autre côté est rectangulaire. Les dimensions sont, pour la grande base, d'environ 95 cm, pour la petite base de 25 cm, la hauteur mesurant 42 cm. Soixante-douze à soixante-dix-huit cordes (sur le modèle égyptien) de boyau, en nylon ou métalliques - groupées par 3, accordées à l'unisson - sont tendues parallèlement sur cette caisse."
Mode de Jeu : "le kanoun se pose horizontalement sur les genoux, parfois à même le sol et, de plus en plus souvent, sur une table; la grande base du trapèze est en regard de l'exécutant. Les cordes sont pincées à l'aide d'onglets en corne, en écaille ou en métal, passés à chaque index; les deux mains sont éloignées l'une de l'autre à distance d'une octave: la main gauche pince les cordes avec un léger retard sur la main droite, de façon à créer une hétérophonie syncopée." les 2 textes ci-dessus sont cités du livre "Les instruments de musique dans le monde" de François-René Tranchefort.
Instrumentistes traditionnels : Mohamed Salah El Din - Mustafa Alawi, Maroc - Sabin Sert, Turquie - Samiha (Samira) Ben Saïd (Bensaïd), Tunisie.

Afficher les kilomètres parcourusKilomètres parcourus et détail des étapes.

3850,5 kilomètres au total parcourus en 54 jours et 37 étapes, dont 1877 km en vélo, 1045 km en train, 311 km en voiture, 15 km à pied, 612 km en transports en commun (bus, minibus) et 500 m en stop.

5 Décembre :

Arrivée au Caire. Nuit à l'hôtel.

6 Décembre :

65 km parcourus. Nuit sous un pont à la belle étoile.

7 Décembre :

60 km parcourus. Visite du site de Guizah. Nuit dans une bananeraie.

8 Décembre :

30 km parcourus. Nuit à l'hôtel. Nous en profitons pour prendre une douche bien méritée.

9 Décembre :

75 km parcourus. Réception des bagages. Première nuit sous la tente.

10 Décembre :

Prise du train pour Luxor (830 km).

11 Décembre :

Visite du site de Karnak, et des souks de Luxor.

12 Décembre :

Visite de Thèbes (15 km parcourus à pied). Le soir, repas-spectacle chez Abou Sadate.

13 Décembre :

Rédaction définitive du carnet pour la Tunisie. Lessive. Réponse aux mails. Visite des jardins du Mövenpick.

14 Décembre :

Réponse aux mails. Prise de renseignements auprès de la police touristique pour savoir s'il est possible de faire Luxor-Aswan en vélo.

15 Décembre :

Luxor - 20 km après Isna (72 km parcourus). Nuit aux abords d'un champ de canne à sucre.

16 Décembre :

20 km après Isna - Kom-Ombo (115 km parcourus). Enregistrement du groupe "Rural Home".

17 Décembre :

Kom-Ombo - Aswan (55 km parcourus dont 20 à vélo, le reste dans un véhicule de la police touristique.). Nuit à proximité d'un chantier, à la sortie d'Aswan.

18 Décembre :

Visite des souks, de la corniche, et du haut barrage (25 km parcourus). Le soir, train pour Luxor (215 km).

19 Décembre :

Rédaction du carnet pour l'Egypte. Courrier pour la bonne année.

20 Décembre :

Luxor - Safaga en bus (277 km parcourus)

21 Décembre :

Première baignade en mer rouge. 20 km parcourus. Grand vent de face.

22 Décembre :

Safaga- Hurghada (50 km parcourus).

23 Décembre :

Hurghada-route vers Ras Gharib. (45 km parcourus). Baignade en mer rouge. Nuit passée dans le désert égyptien.

24 Décembre :

Fort vent de face (15 km parcourus en vélo et 100 en minibus). Première nuit à Ras Gharib, à proximité du phare. réveillon sous la tente.

25 Décembre :

Baignade en la mer rouge. lessive...

26 Décembre :

Baignade en mer rouge.

27 Décembre :

Bus pour Suez (235 km). 10 km parcourus pour établir le QG à 10 mètres de la plage.

28 Décembre :

Recherche d'un bateau pour les Indes. 26 km parcourus.

29 Décembre :

75 km parcourus. Nuit à la sortie d'Ismaïlia.

30 Décembre :

Ismaïlia - Port Saïd. 60 km parcourus.

31 Décembre :

Passage dans un cybercafé de Port Saïd, recherche d'un bateau pour les Indes. Nouvel an avec la police. 30 km parcourus.

1er Janvier :

Port Saïd - 5 km avant Damiette. Partage d'un repas avec des ouvriers d'une compagnie pétrolière. 50 km parcourus.

2 Janvier :

Rencontre avec 2 professeurs de Français, avec un paysan (cf photo âne). Le soir, rencontre de Mohamed. 55 km parcourus.

3 Janvier :

Journée passée dans le village de Mohamed, nuit chez les parents de Mohamed.

4 Janvier :

Talkha - El Mahalla - Talkha. 60 km parcourus. Retournons sur nos pas du fait de l'oubli de la veste polaire de Benoît (toujours tête en l'air) chez Mohamed. Soirée passée à Mansura avec Nasr et Mohamed. Nuit chez Mohamed.

5 Janvier :

Talkha - Tanta. 60 km parcourus. Préparation du carnet de route.

6 Janvier :

Tanta - Benha. 54 km parcourus. Préparation du carnet de route.

7 Janvier :

Benha - Un peu avant Qaliub. 30 km parcourus. Préparation du carnet de route.

8 Janvier :

Arrivée au Caire. Nos objectifs immédiats: prendre notre visa Indien, réceptionner un colis de nos parents et acheter nos billets d'avion pour l'Inde. 55 km parcourus.

Du 9 au 20 Janvier :

"Allers-retours" Qaliub / Le Caire chaque jour. En effet, pour nous épargner l'hôtel nous établissons notre campement à environ 20 km de la capitale. Au total, nous effectuerons environ 680 km.
Quelques précisions importantes:
- Le 11 janvier, visite de l'intérieur de la mosquée Mâridâni, soirée danse et musique soufi à la Citadelle.
- Le 15 janvier, retour à la Citadelle pour y admirer à nouveau le show "El Tanoura". Après le spectacle, sur le chemin du retour, accident de Benoît.

21 Janvier :

Recherche d'un hôtel bon marché (20 livres pour les 2) afin de pouvoir nous rendre tout deux au Jazz Club sans la contrainte des vélos. Rencontre avec la troupe "Sayed Mansion" à l'occasion d'un mariage, puis soirée au jazz club. 15 km parcourus.

22 Janvier :

Ayant "dégoté" un hôtel peu cher, nous en profitons pour nous reposer un peu, préparer le carnet de route et faire notre lessive.

23 Janvier :

Rédaction du carnet de route. Soirée à l'Opéra.

24 Janvier :

Envoi du carnet de route. Confectionnage du carton pour emballer les vélos. Achats de provisions pour les jours suivants.

25 Janvier :

Réception des colis à l'aéroport. Recherche d'un endroit où poser notre tente près de l'aéroport. 25 kilomètres parcourus.

26 Janvier :

Envoi de nos 2 vélos par fret aérien.

27 Janvier :

Repos et écriture de cartes postales.

28 Janvier :

Vol pour l'Inde.

Pour notre prochain carnet de route, rendez-vous en Inde (Delhi ?) dans 2 à 3 semaines !

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