Nous arrivons à la gare de Beijing le 7 août au soir après
presque 2 jours de train. Nous avons beaucoup apprécié
ce voyage en train, constatant la grande diversité des paysages
chinois, notamment dans la superbe région du Guangxi (sud-est
de la Chine).
Premier pépin juste quelques minutes
après le débarquement lorsque nous déchargeons
les vélos: La nouvelle roue de Julien aura en fait tenu juste
le temps de faire le trajet jusque la gare au Viêt-Nam, puis,
de la gare de Beijing à notre hôtel. En effet, alors que
nous avions payé moult backchichs (40$ en tout) pour le transport
des vélos dans le train (normalement interdit), les manutentionnaires,
très délicats et réfléchi, ont eu la merveilleuse
idée de poser des gros cartons sur le vélo de Julien,
notamment sur sa roue arrière. Résultat: celle-ci est
fichue ! Suite à cet incident, Julien est allé voir 2
réparateurs locaux, sans résultat... Il est donc obligé
de racheter une nouvelle jante (on a enfin trouvé du 32 rayons
!), pour la modique somme de 25 $... Espérons que le scénario
catastrophe ne se reproduise plus!
Ici,
il est assez difficile de communiquer avec les habitants... Les guides
de conversation que nous avions acheté au Viêt-Nam se révèlent
complètement inefficaces: beaucoup de phrases mais pas de lexique,
d'où une grande difficulté pour faire "sa propre
soupe". De plus, il est difficile de parler le Chinois sans entendre
auparavant le(s) mot(s) qui nous intéresse(nt) prononcé(s)
par un local. Enfin, nous restons si peu longtemps qu'il nous est difficile
de faire vraiment des efforts d'apprentissage de la langue... Donc,
nous nous débrouillons comme nous le pouvons, assez laborieusement
avec les mains et différents signes...
Du peu que nous en avons vu, Pékin est une ville assez aérée
avec énormément de pistes cyclables; la circulation semble
bien organisée, même un peu trop: en fait, il vaut mieux
savoir où l'on va sous peine de gros détours, car on ne
peut pas changer de direction comme ça, à sa guise...
Au niveau des finances, Pékin est
une ville très chère: ici notre budget habituel a littéralement
explosé ! Pas possible de trouver un hôtel à moins
de 10 $ (notre maximum pour l'Asie était pour l'instant à
4 $...) ! Les restaurants aussi sont assez onéreux, mais la cuisine
y est excellente...



En ce qui concerne les visites, nous nous
sommes rendu à la "cité interdite", l'ancienne
cité impériale qui est désormais aménagée
comme un vaste musée. Celle-ci nous a fait forte impression:
l'architecture est magnifique et le site gigantesque ! Nous apprécions
notamment les cours intérieures qui donne une impression de grandeur
assez époustouflante (voir photo ci-dessus: 1ère cours
intérieure de la cité) ! Toutefois, le site présente
un petit inconvénient. En effet, dans une optique de conservation
du site, de nombreux pavillons sont fermés au public et l'on
peut uniquement en admirer l'intérieur au travers de vitres plus
ou moins propres, ce qui fait que tous les visiteurs font littéralement
du "lèche-vitrine". Cela nous a quelque peu exaspéré
à la longue...
Les jours suivants, nous avons visité le temple du paradis ainsi
que le parc Jingshan d'où l'on peut admirer une vue exceptionnelle
sur Pékin depuis une colline artificielle présente au
milieu du parc (construite au 19ème siècle).

"Entre tradition et modernité", vue
nord depuis le pavillon Wanchun, parc Jingshan.


Pavillon dans le parc Zhongshan.
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Trône impérial, Cité Interdite.
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Colline artificielle, Cité Imperiale.


Statue de bouddha, pavillon Wanchun dans le parc Jingshan.
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Statue de lion à l'entrée de la cité interdite.
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Vue de la cité interdite depuis le pavillon Wanchun,
parc Jingshan.
Enfin,
d'un point de vue musical, nous essayons de nous rendre au théâtre
de Chine afin d'assister à une représentation du fameux
opéra de Pékin. Malheureusement, le théâtre
est fermé et il nous est alors difficile de demander des éclaircissements
au gardien puisque celui-ci parle uniquement chinois... Toutefois, sur
la route menant au théâtre, nous rencontrons un musicien
jouant de l'Erhu (vièle à 2 cordes chinoise) sous un pont.
Nous l'accostons et lui demandons la permission de le filmer pendant
qu'il joue. Un peu intrigué, celui-ci accepte toutefois notre
proposition. Comme nous sommes vraiment nul en chinois, nous ne connaissons
ni l'origine (composition ou morceau traditionnel) du morceau joué,
ni même le nom de l'interprète... Veuillez-nous en excusez.
Pour voir ce joueur
d'Erhu, cliquez-ci

BONUS: certains restaurants chinois utilisent des "rabatteurs"
un peu particulier pour attirer les clients. En effet, ceux-ci les interpellent
en jouant des rythmes à l'aide de cliquettes (planchettes de
bois entrechoquées) et d'une paire de claquettes (2 planches
de bois reliée par un axe).
Pour
voir ce rabatteur (extrait très court), cliquez-ci
